Foire aux questions
Ce que l'on trouve dans l'inventaire...
Quels orgues trouve-t-on dans l'inventaire national ?
Le périmètre géographique est simple : tout le territoire français, hexagone comme outre-mer. Sont présents dans l'inventaire tous les orgues ou buffets d’orgue, quel que soit leur état de conservation, situés dans des édifices accessibles au public (que les orgues soient de propriété publique ou privée) ; les domiciles de particuliers sont donc exclus, car non accessibles et d'une localisation restant confidentielle. Les harmoniums sont exclus. Les instruments électroniques, et la partie électronique des instruments hybrides, sont exclus.
Les orgues disparus ne sont pas mentionnés à l'ouverture de l'inventaire, puisque comme son nom l'indique, il s'intéresse aux instruments actuellement présents sur le territoire. Cependant, rien n'interdit de les renseigner (les événements de type destruction et disparition sont disponibles pour cela).
Combien dénombre-t-on d'orgues ?
Environ huit mille.
Comment les instruments sont-ils identifiés ?
Les orgues sont identifiés par leur situation géographique. Une fiche ne suit donc pas un orgue au cours du temps si celui-ci a été déménagé, ce qui est le cas d'une minorité d'instruments : le cas échéant, on retrouvera l'orgue à différents lieux dans différentes fiches.
Quelles informations trouve-t-on pour chaque orgue ?
Chaque orgue est positionné sur une carte et décrit par une fiche. La fiche descriptive d'un instrument inclut sa composition, les sommiers, la tuyauterie, le vent, etc. et est accompagnée de photos numériques et tout autre type de fichier, comme par exemple des documents d'archives.
Qui soutient cette initiative ?
Le projet est conjointement porté par l’association Orgue en France, la Fédération francophone des Amis de l’orgue (FFAO) et le ministère de la culture.
Le ministère de la Culture s’engage à mettre les données de l’Inventaire général du patrimoine culturel à disposition de l’inventaire des orgues et à en faciliter l’intégration. Orgue en France et la FFAO s’engagent à maintenir le site.
Le ministère de la culture soutient l'initiative depuis deux ans, et avait d'ailleurs consacré dix mois temps plein sur le sujet, par le biais du dispositif d'entrepreneurs d'intérêt général. Les représentations en région du ministère (directions régionales des affaires culturelles - DRAC) ont contribué à collecter les livres d'inventaire. La Fédération française des amis des orgues (FFAO) soutient aussi le projet. L'association Orgue en France est cheville ouvrière du projet. Associations et ministère se sont régulièrement réunis pour suivre l'avancement du projet.
De plus, les régions, par l'intervention des services régionaux de l'inventaire et des centres de documentation associés, ont apporté une aide très utile à la collecte des ouvrages d'inventaire. De même, nous remercions les services départementaux d'archives pour leur contribution à nos recherches.
Qui a financé le portail internet de l'Inventaire national ?
Le portail de l'Inventaire national des orgues a été réalisé par l'association Orgue en France avec le soutien financier du ministère de la culture, partenaire du projet (directions générales de la création artistique et du patrimoine).
Qui a réalisé le portail de l'Inventaire national ?
La société FabDev, dans un esprit collaboratif avec deux bénévoles d'Orgue en France, et selon les pratiques de l'open source.
Beau projet, mais cet inventaire ne sera jamais achevé...
Si les associations nationales et locales, ainsi que les personnes privées, travaillent de concert, en quelques mois tous les orgues français disposeront d'une fiche descriptive renseignée, même de façon sommaire et seront donc a minima parfaitement identifiés. De plus, la fiche descriptive de chaque instrument disposera, sous forme d'une pièce jointe, des pages extraites des livres d'inventaire rédigés de 1980 à nos jours. Ainsi, quelques mois après son ouverture, l'inventaire peut être exhaustif et riche de très nombreuses informations. Un indicateur présent sur chaque fiche permet de suivre l'avancement de la rédaction. Atteindre une très bonne qualité scientifique des informations (historique détaillé, références bibliographiques complètes, travail de recherche dans les archives) prendra plus de temps : cela dépendra de chaque instrument et de la motivation des rédacteurs.
Tout miser sur le numérique, n'est-ce pas concurrencer le papier ?
Le projet d'Inventaire national ne mise pas tout sur le numérique, mais un site participatif a semblé un bon outil capable de viser une échelle nationale et d'être à jour. En effet, les livres d'inventaire perdent leur exhaustivité quelques années après leur publication, en raison des constructions, relevages et modifications d'instruments. Les livres déjà édités ne perdent pas moins leur valeur, notamment pour ce qui concerne les données historiques. Par ailleurs, l'inventaire ne concurrence en rien, voire alimente, les initiatives d'édition de livres d'art dédiés à l'orgue, de brochures locales, etc.
Où les données déjà présentes à l'ouverture du portail ont-elles été piochées ?
La liste des orgues est en grande partie fondée sur les livres d'inventaire (à l'exception de l'Orne, des Ardennes, d'une partie du département du Nord), puis a été mise à jour manuellement selon les informations qui nous ont été communiquées. Les données présentes à l'ouverture du portail au sein des fiches descriptives ont principalement été récupérées depuis les sites associatifs, avec accord des associations éditrices : nous remercions vivement l'ensemble des associations concernées pour leur aimable participation.
Qui a collecté les données pour initier cet inventaire ?
Un bénévole de l'association Orgue en France.
Qui peut participer à la complétion de l'inventaire ?
Tout un chacun. Tout utilisateur acceptant la charte du contributeur peut demander la création d'un compte et contribuer à cet inventaire des orgues.
Qui s'assure que les données sont exactes ?
L'Inventaire national dispose d'un comité de relecture qui s'assure à la publication qu'il n'y a pas d'erreur évidente. Il peut être contacté en cas d'incertitude sur la qualité des informations. Il ne rend pas d'avis sur l'esthétique d'un instrument. La structure de la fiche descriptive de chaque orgue étant bien établie, et les informations collectées étant objectives, il est peu probable qu'apparaissent des litiges.
Mon association dispose déjà d'un site inventoriant les orgues de mon territoire, qu'envisager ?
Chaque association locale ou personne privée reste bien évidemment parfaitement libre de ses actions ou de sa politique de communication. En pratique, si des associations souhaitent développer ou conserver un site inventoriant des orgues, elles peuvent placer des liens hypertexte vers l'inventaire national. De son côté, l'inventaire national permet un renvoi hypertexte vers un site la page d'accueil d'un site associatif ou la page dédiée à un orgue sur un site associatif. Cela étant, il n'est pas nécessairement souhaitable de dupliquer inutilement une fiche de l'inventaire dès lors qu'elle est similaire. Une juste complémentarité sera certainement à privilégier au cas par cas. C'est ainsi que certaines associations ont déjà fait part de leur souhait de basculer leur propre inventaire sur l'inventaire national, économisant ainsi des coûts de maintenance et du temps de mise à jour.
Questions de droits...
A qui appartiennent les données présentes dans l'inventaire ?
Les données déposées dans l'inventaire sont obligatoirement libres de droits patrimoniaux. L'ensemble de l'inventaire est donc en open data, que ce soit les textes décrivant l'histoire de chaque instrument, sa composition, son état de conservation, etc. De même, l'ensemble de fichiers annexes déposés dans la base de données de l'inventaire, les photos, vidéos, etc. sont libres de droits patrimoniaux.
En revanche, fichiers images, sonores ou vidéos peuvent conserver leurs droits d'auteur (il est donc possible de conserver le nom de l'auteur dans le fichier ou le nom du fichier) : il s'agit là d'un droit moral.
Ai-je le droit de prendre une photo d’un orgue et de la publier ?
Vous avez bien sûr le droit de prendre un orgue en photo, mais pour diffuser la photographie, il est préférable de demander son accord au propriétaire de l’orgue. C’est souvent un moyen d’accéder à l’orgue plus facilement et de prendre de meilleures photos, en évitant par exemple le classique contre-jour dû à la rose ou verrière de façade !
Quels sont mes droits d’auteur sur les images que je publie ?
Lorsque vous vous inscrivez sur le site, vous acceptez la charte du contributeur.
Celle-ci indique que vous conservez tous vos droits d’auteur sur les contenus que vous publiez sur le site, mais que vous vous engagez à les publier sous licences libres : la licence Ouverte 2.0 pour les données textuelles ajoutées dans la base (le nom d’un facteur d’orgues, une indication pour la composition d’un orgue, etc.) et la licence Creative Commons by-sa 3.0 pour les images et les fichiers son.
La licence Ouverte 2.0 permet à n’importe qui de réutiliser les contenus, y compris à des fins commerciales, à condition d’en citer la source et les auteurs.
La licence Creative Commons by-sa 3.0 permet la réutilisation, y compris à des fins commerciales, mais impose que les contenus dérivés soient publiés dans des conditions équivalentes de partage. C’est la licence utilisée par des grands projets comme Wikipédia.
Quelles sont les permissions accordées sur le site ?
La page sur les permissions détaille les différents niveaux d'utilisation et d'administration du site.
Un peu de technique
Quelles sont les technologies utilisées pour le portail de l'inventaire ?
- Le portail est codé en langage Python, en utilisant le framework Django, dédié aux applications web, ainsi que Bootstrap pour les feuilles de style CSS et un peu de Javascript. Les cartes emploient la librairie Javascript Leaflet. Les fonds de cartes proviennent d'OpenStreetMap.
- Les utilitaires de traitement des données sont aussi codés en Python.
- La documentation est rédigée au format Markdown et compilée sous forme de site web statique à l'aide du module Python Mkdocs.
- La reconnaissance de caractères des livres numérisés a été effectuée à l'aide du logiciel non libre ABBYY.
- Les fichiers PDF produits ont été manipulés et réagencés à l'aide du logiciel Briss, de l'outil PDFTK et de l'interface graphique PDFTKBuilder, ainsi qu'à l'aide de scripts Python faisant appel à au module PyPDF2.
Le code source du portail de l'inventaire est-il disponible ?
Oui, l'ensemble du projet est réalisé en code ouvert (open source) : il est donc accessible et modifiable par quiconque.